C’est un vieux message éculé qui en plus présente les chiffres en francs, donc les valeurs énoncées paraissent 6,5 fois plus énormes que ça n’est en vérité.
En plus comparer ces dépenses à des portes avions, ça ne dit rien du tout.
Moi ça me parlerait plus en terme de nombre d’écoles locales qui seront moins aidées par l’état, en entreprises publiques qui devront être privatisées à cause du désengagement de l’état pour des raisons de rentabilité, en services publics et subventions supprimées, en déremboursement des prises en charge de la sécu, en nombre d’années supplémentaires avant l’age de la retraite.
Quelque part, taper sur les dépenses publiques dont fait partie l’éducation nationale, c’est faire le jeu du capitalisme, du NOM, et de la destruction propre et nette des services publics qui couteraient soi-disant trop chers, qui seraient tellement mauvais par rapport aux autres pays, bla bla bla.
Je trouve ça grave de rater la cible !
LES Deux seuls problèmes sont :
1- la dette odieuse et ses intérêts absurdes exigés abusivement par les banques aux états en échange du droit de disposer d’emprunts financiers, et
2- cette enclume qu’est l’UE dans laquelle chaque élus entraine son pays à pieds joints pour bien s’enliser dans le capitalolibéralisme.
Tant qu’on ne focalise pas sur ces problèmes de base, tout le reste peut être vrai, mais demeure l’ergotage du peuple « qui se fait agiter avant de s’en servir ».
On peut aussi à ce compte là bavasser (et faut voir comme j’en reçois d’ailleurs des mails sur tous ces sujets …) à propos de la sécu et son sempiternel trou abyssal, le gaspillage dans la construction d’édifices religieux qui nous sont totalement étrangers, s’énerver sur le salaire indécent de nos députés sénateurs élus cumulant leurs mandats, etc…
Mais il ne faut jamais oublier que ça fait le jeu du NOM qui est content de voir les citoyens les plus actifs rater la cible fondamentale, ainsi nos dirigeants, comme on peut le voir en ce moment aux ordres du Medef, peuvent en toute impunité et absence de réaction, continuer à nous retirer nos congés, allonger nos annuités pour nous faire espérer percevoir une retraire peau de chagrin, et baisser le SMIC.
Évidemment qu’il n’y a pas de réaction, puisque tout le monde se disperse en tout sens !
Chacun se croit utile à empêcher la construction d’une centrale nucléaire par ci, à lutter contre l’invasion légale des OGM par là, et même si des résultats sont obtenus, le principe appliqué est toujours le même :
Ca va un peu trop loin pour le peuple pour le moment, ok, on fait quelques concessions. Un an ou 5 ans après, riche de l’expérience précédente, la loi délétère revient sous une forme légèrement modifiée, et là le peuple n’y voit que du feu.
Le plus bel exemple fut le référendum sur l’Europe, bien piétiné par le traité de Lisbonne. Mais ce n’est qu’un exemple, ça fonctionne en permanence de cette façon là depuis des lustres, c’est ainsi que nous sommes glissés dans cette dictature appelée démocratie.
D’ailleurs commençons par nier le fait que nous soyons en démocratie, car comment dénoncer quelque chose, quand le mot même qui le définit désigne en réalité son contraire. Car le contraire de démocratie n’est pas nécessairement la dictature telle que nous l’avons connue ou apprise.
Donc commençons pas la base, anéantissons ce qui sape toute l’économie, et tous les autres problèmes induits pourront être et seront résolus ensuite :
- Sortons de l’Europe pour retrouver notre souveraineté.
- Reprenons le pouvoir régalien de battre monnaie.
- Réclamons aux riches banquiers qui ont volé la France depuis 1973 le remboursement des sommes indument perçues.
- Mettons en place une vraie démocratie où le peuple vote lui même ses lois, et a tout pouvoir et contrôle sur ses représentants.
- Prospérons … enfin !
C’est à dire qu’il y a 512 087 « administratifs » ( hors restauration et services techniques bien sûr ).
*Les résultats : sur 726.000 jeunes qui quittent chaque année le système, le ministère reconnaît lui même que 439 000 n’ont « aucune réelle formation ».
*Il y a aujourd’hui 236.583 étudiants en « Sciences humaines et sociales » dans les Facs : chacun coûte 48.000 € par an à la collectivité. Or tout le monde sait parfaitement qu’il n’y a qu’une poignée de postes à pourvoir dans ce secteur ( 5.000 par an ? peut être 10 000 ? ) ; ça veut dire que 225.000 d’entre eux sont trompés et ne trouveront pas de travail !
MERCI