Une amie, qui a une conscience écologique plus attentive que la mienne, m’envoie ce cri :
On marche vraiment sur la tête. On ne recule devant rien pour faire du fric… Suite à ce que m’a dit une personne aujourd’hui concernant le désherbage des salades pour les blanchir, je ne l’ai cru qu’à moitié et après une rapide recherche sur Google, je suis tombé sur le cul ! Lisez plutôt :
Il existe de nombreux sujets tabous en France. L’augmentation alarmante du nombre de cancers en est un. Le sujet des pesticides et de l’ensemble des produits phytosanitaires en est un autre. Notre société sait qu’il y a corrélation entre les deux, mais l’ensemble des pouvoirs publics et des médias préfère fermer les yeux.
Pourtant, les légumes qui sont à l’étalage ont l’air bien honnêtes, bien mignons et bien proprets. Bien rassurants en tous cas. Peut-être un peu trop justement.
Qu’elle est belle cette scarole au cœur jaune-blanc que l’on trouve au rayon des légumes ! Pourtant, les jardiniers savent que ce n’est pas facile d’obtenir ce cœur clair, même en retournant un pot de fleur sur la salade une semaine avant la cueillette pour que l’absence de lumière la blanchisse.
Un ami qui travaille chez un maraîcher raconte :
« La solution de ce maraîcher pour blanchir la scarole est simple : un léger coup de désherbant sur la salade juste au moment de la commercialisation ».
Oui, vous avez bien lu : un désherbant !
Et si cette pratique était courante ? En en parlant autour de moi, je me suis rendu que les producteurs de pommes de terre de mon secteur faisaient une opération similaire : au lieu de s’emmerder à faucher les fanes qui poussent avec les pommes de terre, ils traitent le champ avec un «défanant» (qui n’est autre qu’un désherbant) une semaine avant la récolte. Et tous les résidus se retrouvent dans notre assiette.
Jean-Luc est atteint d’un cancer. Les cancérologues de Besançon lui ont conseillé de ne manger que des légumes de son jardin ou des légumes dont il est sûr de la provenance. La profession médicale doit certainement savoir des choses …
Nul doute que l’utilisation de produits phytosanitaires est une bombe à retardement et que tout ça est en train de nous sauter en pleine tête, comme le montre l’exemple des bananes de la Martinique.
Cela me fait penser à un propos de Pierre Rabhi lors de sa conférence à Besançon :
«Et si, avant un repas, au lieu de se dire « bon appétit », on se souhaitait plutôt … »bonne chance »!»